lundi 25 mai 2009

Le hayon du coffre s’ouvre par l’intermédiaire d’une tirette au plancher côté conducteur ou bien avec la clé de contact. Agaçant tant qu’on a pas encore pris le pli. Le volume fait partie des plus chiches de la catégorie, avec 129 litres disponibles en 4 places. Au moins, il y a bien une roue de secours –galette- sous le plancher. Le volume passe à 774 litres banquette entièrement repliée. La modularité souffre de l’absence de la banquette repliable en deux parties –égales, puisque l’Alto est une stricte 4 places.




Si le comportement sur route ou en situation d’évitement en circulation urbaine est en progrès notable par rapport à la précédente génération (motricité, équilibre, mouvements de caisse, précision de la direction, …), il se situe tout juste dans le milieu du peloton des citadines, sans plus. Mieux que la Chevrolet Matiz (qui sera remplacé dans moins d'un an par la prometteuse Spark) ou les Daihatsu Cuore et Trevis, il reste en retrait de l’Aygo et ses cousines, de l’i10 ou de la Picanto, etc. Heureusement que l’Alto dispose de l’ABS, tuant dans l’œuf la tendance à l’instabilité sur certains freinages d’urgence. Distance d’arrêt et résistance à l’échauffement passables à moyen. L’ESP, installé sur nos voitures d’essai ne sera pas disponible en France au lancement. Sans être rédhibitoire, le confort de suspension ne figure pas non plus parmi les qualités marquantes de la petite Suzuki. Les amortisseurs sont assez vite dépassés en compression comme en détente sur mauvais revêtement. Précisons encore que l’essieu arrière rigide pénalise peu le confort, même pour les occupants de la banquette. Bref, une virée à la campagne peut s'envisager, sans tourner au supplice.

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