L’Alto se positionne en dessous de la Swift (15 000 exemplaires vendus en France en 2008, qui représente à elle seule plus de la moitié des ventes Suzuki) et du minispace Splash। La base de développement de l’Alto a très peu de points communs avec ces deux modèles. On ignore si le microbe de Suzuki reprend beaucoup d’éléments de précédente génération (la 7e génération depuis 1979), mais cela nous paraît peu probable compte tenu des progrès de la nouvelle dans la plupart des domaines. La constante majeure, c’est qu’elle est toujours proposée uniquement en carrosserie 5 portes. Le plus visible des changements d'une génération à l'autre, tient dans le réel effort à propos du style extérieur. Ses galbes que nous vous laissons apprécier sont le fruit d’une collaboration entre designers indiens et japonais.

A bord, l’ambiance n’est pas désagréable avec une planche de bord bien dessinée -malgré l’absence d’une boîte à gants fermée-, et si la qualité des matériaux reste basique, l’assemblage respire le sérieux. Le conducteur regrettera un volant insuffisamment vertical et l’absence de réglage en hauteur de son siège. La position de conduite nous a paru néanmoins satisfaisante, tout comme la visibilité alentour. Une qualité appréciable en circulation urbaine, au même titre que le diamètre de braquage réduit. L’habitabilité est tout à fait correcte pour le gabarit. A l’arrière, deux passagers jusqu’à 1,80 m pourront s’installer sans devoir prendre la position du lotus, ni baisser la tête. Ils apprécieront moins les vitres entrebaillantes à compas, façon Aygo.
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